23 juillet 2018
Le Goéland.
le goéland
Tant de temps que je glisse entre mer et nuages,
Que mon œil à l'affût s'inquiète du rivage
Où mon grand corps d'oiseau pourra trouver repos .
Je suis las de braver la tempête et les flots.
Juste une île, une plage au doux parfum de femme,
Une main qui caresse et mon corps et mon âme!
Que mon vol incessant puisse ici prendre fin !
Je suis si fatigué de la baie de Baffin,
De tous les vains caps Horn, de la Bonne espérance
Et des terres de feu où flamboie mon errance.
Je voudrais une amie aux doux rêves de mouette.
J'aimerais que son chant me rappelle l'alouette.
Ensemble nous irons conjurer les orages,
Notre vol éternel nous délivrant de l'âge
Qui destine à la mort les oiseaux insouciants.
Ensemble nous rirons des fleuves impatients
Dont les sources murmurent promesses d'estuaire.
Du rêve de l'aimer je tisserai mon suaire.
Tant de temps que je glisse entre mer et nuages,
Que mon œil à l'affût s'inquiète du rivage
Où mon grand corps d'oiseau pourra trouver repos .
Je suis las de braver la tempête et les flots.
Juste une île, une plage au doux parfum de femme,
Une main qui caresse et mon corps et mon âme!
Que mon vol incessant puisse ici prendre fin !
Je suis si fatigué de la baie de Baffin,
De tous les vains caps Horn, de la Bonne espérance
Et des terres de feu où flamboie mon errance.
Je voudrais une amie aux doux rêves de mouette.
J'aimerais que son chant me rappelle l'alouette.
Ensemble nous irons conjurer les orages,
Notre vol éternel nous délivrant de l'âge
Qui destine à la mort les oiseaux insouciants.
Ensemble nous rirons des fleuves impatients
Dont les sources murmurent promesses d'estuaire.
Du rêve de l'aimer je tisserai mon suaire.
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